La démocratie athénienne fut la première forme d'expression du système politique répandu un peu partout sur la planète, basé sur le libéralisme (valorisant tant la liberté individuelle) et appelé système démocratique.
Même si elle était caractérisée par son caractère exclusif, excluant femmes, métèques, esclaves et toute personne ne sachant ni lire ni écrire, la démocratie athénienne était aussi marquée par l'engagement et la participation de ceux qui se considéraient citoyens en son sein.
Seuls étaient citoyens athéniens ceux qui savaient lire et écrire, participaient aux décisions de la cité, pouvaient discourir et s'engageaient. Le caractère inégalitaire de cette première forme d'expression démocratique dans la Grèce antique ne constitue pas un obstacle majeur à la leçon que l'on devrait pouvoir en tirer. Plus d'une société dans notre siècle démontre à quel point le non-engagement, le manque de participation et le manque d'éducation posent un défi majeur à l'épanouissement des sociétés démocratiques à travers le monde. Autrement dit, qu'elle soit juridique, politique, surtout civique, l'éducation est un pilier fondamental pour l'épanouissement d'une société démocratique, où la liberté individuelle du citoyen doit rimer avec son devoir citoyen et contribuer au développement de la société.
Le citoyen engagé n'est pas le fruit du hasard, mais résulte d'une bonne éducation reçue dès sa naissance.
L'amour de sa patrie est le fruit d'une bonne éducation civique
L'amour peut être notre moteur en toute occasion pour accomplir toute bonne œuvre. Là où le manque d'amour est voué à l'échec, l'amour est destiné à remporter des succès, car il entraîne les sentiments nécessaires pour nous motiver et orienter nos actions dans de meilleures directions. D'où la nécessité d'enseigner à tout bon citoyen l'amour illimité de sa patrie, un apprentissage qui doit se faire le plus tôt possible dans la vie du citoyen.
L'éducation citoyenne est un héritage qui doit être transmis des parents aux enfants
L'enfant copie scrupuleusement ses parents. Si tu ne peux pas l'enseigner dès le début à travers tes actes, ne pense pas pouvoir le faire uniquement à travers tes paroles.
La génération d'Haïtiens qui grandit doit offrir plus d'amour à ce pays. Un pays aimé est un pays préservé de la corruption, un pays dont la réputation est préservée, un pays qu'on s'efforce d'embellir et qui est appelé à rendre plus fière la vie de chaque habitant qui le compose.
Haïti ne peut plus survivre dans le rejet et le déni de ses enfants. D'où la nécessité absolue de mieux éduquer nos enfants pour la promotion d'une Haïti plus juste et prospère, où l'amour de la patrie sera une priorité pour ses habitants et constituera, entre autres, l'expression d'une habitude majeure dans la vie de tous les futurs Haïtiens que ce pays produira dans les décennies à venir.
Auteur: Moïse François
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