La recherche d’un sens, d’un objectif et d’un but, l’intérêt trouvé et le plaisir mettent en conscience la tâche qu’on a à faire et nous apporte l’autodétermination, tous les hommes peuvent être motivés. Il suffit de susciter l’autodétermination.Ce sentiment est le pilier de la motivation chez l’individu.
Edward L. Déci est un professeur de psychologie et de sciences sociales à l’université de la Rochester. Dans cette même université Richard Ryan est enseignant-chercheur et il est aussi professeur à l’institut de psychologie positive et d’éducation de l’université catholique australienne. Ces deux personnages dans leur jeune âge ont développé la théorie de l’autodétermination qui a renversé la croyance dominante selon laquelle la récompense était le meilleur moyen de motiver les êtres humains à accomplir des tâches.
Les premières formulations de cette théorie furent énoncées en 1970 par Deci, et seront mieux développées en l’an 2000 avec une méthode scientifique (expérimentation et enquête) par Deci et Ryan. Cette dernière explique la tendance innée de l’individuà développer son potentiel, elle s’appuie sur trois besoins de base :
_ Le besoin d’autonomie, c’est –à –dire le fait de vouloir se gérer soi-même et d’être à l’origine de ses propres comportements.
_Le besoin de compétence, le fait de se satisfaire soi-même en réussissant ce que l’on fait.
_Le besoin d’appartenance sociale, le fait de vouloir créer des liens et de fonctionner en groupe.
La satisfaction et l’insatisfaction de ses besoins influent sur la motivation de chaque individu à s’engager dans une tâche et de la poursuivre. Le degré d’autodétermination différencie trois types de motivation selon Deci et Ryan :
_la motivation intrinsèque
Celle-ci est définie par la satisfaction et le plaisir que l’individu retire naturellement en étant libre dans son engagement. Prenons par exemple un étudiant qui a choisi ses études parce qu’il en est passionné. Ce jeune étudiant sera sûrement très motivé en cours. C’est le degré d’autodétermination le plus élevé.
_la motivation extrinsèque
Par exemple un étudiant qui s’inscrit en Droit par insistancevenant de ses parents ou en compromis avec ses parents. Une motivation extrinsèque oblige l’individu à agir en fonction d’une raison qui n’implique pas un intérêt pour l’activité elle-même. Elle importe un côté plaisant et déplaisant, les deux à l’ origine d’une conséquence (une récompense ou une punition).
_ L’amotivation
Le dernier type de motivation est l’absence totale de motivation. Si on est tout à fait immotivé, on n’abandonne pas pour autant, on peut se résigner. C’est ce bas degré d’autodétermination, où nos actes imposent un conflit intérieur.Alors on a comme résultat un agissement mécanique comme l’étudiant qui ne sait plus pourquoi il est à l’école et qui a l’impression de rien en retirer.
L’autodétermination est très étudiée dans le domaine de la pédagogie et du travail, il est donc plus nécessaire de chercher à répondre aux trois besoins susmentionnés pour créer l’autodétermination ou la motivation volontaire. Pour qu’un individu s’autodétermine à faire quelque chose, il faut qu’il puisse définir le sens et l’objectif, définir son intérêt et le paroxysme, le meilleur moyen de motiver est le plaisir retrouvé.
Auteur: John Kembell Décière
1 Commentaires
Mon écrivain à moi, M. Jhonn Kembell Décière! Bn travail !
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