Alina Morse est la fille de Tom Morse un célèbre chef d'entreprise dans le Michigan qui éduque ses enfants dans l'optique qu'ils suivent sa trace. Pour l'anniverssaire des 5 ans de sa fille, Tom lui a donné la fameuse ouvrage sur la réussite financière : Rich Dad, Poor Dad. Un livre qui apparemment a fait forte impression sur la petite car aujourd'hui l'adolescente de 15 ans qu'elle est devenue dirige un empire qui lui rapporte des millions de dollars.
L’histoire commence par une visite à la banque. Alina est alors âgée de sept ans et réclame une sucette, ce que son père refuse, lui expliquant que les bonbons sont mauvais pour ses dents. Après avoir été mise en garde à maintes reprises par son père sur les dangers des sucreries, une pensée lui traverse l’esprit.Celui de la Zollipop, une sucette sans sucre.
Tom Morse incita sa fille à étudier elle-même le projet en lui soumettant des ouvrages et tout un prototype de sucette à base de stevia, sans OGM, sans gluten et qui réduit l'acidité en bouche et diminue donc les risques de caries. Il a fallu 7.500 dollars pour qu'elle lance l'activité après maintes études.
Avec 3500 dollars économisés de l’argent des anniversaires et cadeaux de Noël, et une participation de son père, l’adolescente a créé une entreprise et vendu 70 000 Zollipops au cours de la première année. Les choses n’ont fait que croître à partir de là. Les ventes annuelles de bonbons se sont élevées à 6 millions de dollars en 2018.
Alina Morse emploie sept personnes, elle est millionnaire et célèbre. Elle a fait la couverture du magazine Entrepreneur, ce qui fait d’elle la plus jeune entrepreneuse à avoir jamais fait la couverture ; elle a même été invitée deux fois à la Maison Blanche par l’ancienne première dame Michelle Obama.
Aujourd'hui, ses Zollipopssont vendues sur Amazon, chez Whole Foods, Toys'R'Us et dans les supermarchés Kroger. Visage de la marque, Alina s'implique surtout, d'après sa mère, une professionnelle du marketing, dans le packaging des produits. Qui mieux qu'elle peut comprendre les coupables penchants de ses jeunes clients ?
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