Pour célébrer son onzième anniversaire, le Marcelin International Dance Sport & Associates (MIDSA) a offert une soirée mémorable dédiée à la danse, le 15 août dernier, au Cool Corner, situé rue Rivière. Entre élégance et innovation, les chorégraphies présentées ont révélé toute la richesse artistique de cette institution. Un événement qui a su capturer l'essence du mouvement et laisser une empreinte durable dans l’esprit de ceux qui ont fait le déplacement.
Petite historicité de l'institution
Le MIDSA a été créé le 15 août, date marquant l’anniversaire de la mère du directeur fondateur, Marcelin Orltima. Rien de plus merveilleux que de rendre hommage à sa mère en fondant une école le jour même de son anniversaire.
Orltima a eu un parcours artistique riche, ayant étudié les arts plastiques à l’ENARTS sous la direction de Viviane Gauthier, au Théâtre National. Il pratique plusieurs types de danses, notamment le ballroom (danse de salon) et le folklore. Ces danses, historiquement associées à la classe sociale d’élite, ont marqué ses débuts à la bibliothèque Maison de la Grand-Anse, sur l’avenue Poupelard.
Il a commencé à donner des cours de danse et de théâtre tout en étant étudiant. Il enseigne principalement aux enfants plusieurs types de danses, comme la salsa, le bachata, et surtout le folklore, sa danse préférée. N’ayant pas encore son propre local, il donne ses cours dans des salles de sport, des restaurants et des clubs.
Quand la danse devient un acte de résistance
Pour Johnson Cercle, rédacteur de Jeunes Influenceurs et un brillant étudiant de MIDSA, la danse est une passion et ceci depuis l’enfance. Pour lui, la danse est un moyen d’expression qui lui a permis de vaincre sa timidité. Il nous confie qu’au départ, il a rencontré des difficultés avec sa famille, qui ne voyait pas leur enfant devenir danseur, ce qui lui a causé beaucoup de problèmes.
En 2019, il fait ses débuts dans la danse avec le projet 751. Pour lui, la danse est une mission : c’est à travers elle qu’il a développé ses compétences et son savoir-faire. À l’avenir, il espère participer à des championnats de danse et ouvrir son propre club. Pour l’instant, il contribue activement à la bonne marche de l’institution en tant que membre du comité.
Quant à Marcelin, la danse est pour lui une véritable arme de rébellion. Tout comme son élève, il a dû faire face à de nombreuses difficultés en raison des préjugés sur les danseurs. Ses parents ont initialement refusé que leur fils se lance dans cette voie.
Dans une ambiance chaleureuse, le public de Cool Corner a admiré les prestations des étudiants du MIDSA, ainsi que les performances de Ti Sixto, Mòskoy le jongleur, PJ et Melon. Le fondateur de MIDSA nous confie que, dans les cinq prochaines années, en plus de résoudre le problème du local, ce qui lui a causé la perte de nombreux étudiants, il souhaite voir ses élèves participer à des compétitions internationales de danse.
Auteure: Shelsy Dice
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