La crise de la vingtaine, selon des experts en psychologie, intervient quand les jeunes ont une prise de conscience de l’entrée de la vie d’adulte. Cette prise de conscience induit une période de confusion, d’anxiété et d’hésitation pouvant elle-même induire à une crise existentielle, puisqu’à cet âge notre perception de la vie change.
La crise d’un quart de vie ou crise de la vingtaine n’est pas diagnostiquée comme maladie. C’est une étape psychologique normale de la vie courante dont chaque jeune a dû vivre à une intensité différente.
Dans cet article, nous allons essayer de comprendre la crise de la vingtaine et savoir comment y faire face.
Comment se déroule la crise d’un quart de vie ?
Le changement de vie
L’entrée dans la vie d’adulte implique les responsabilités, le travail, les nouvelles décisions qu'on doit prendre, la relation avec son partenaire, la recherche de sa marque sociale, la recherche de stabilité économique, la gestion de sa ligne de conduite… En effet, toutes ces choses peuvent angoisser. Le jeune a de nouveaux poids à porter. Ses priorités changent. Il vit une confrontation concrète au poids de la vie. Celui-ci ou celle -ci devra faire beaucoup d’effort mental pour ne pas se laisser écraser.
La peur de la vie d’adulte
La peur ou l’angoisse de la vie d’adulte vient du sentiment de ne pas être à la hauteur. Certes difficile, mais c’est possible à tout jeune d’entrer dans l'âge adulte. Cela demande du courage, du sérieux et de la responsabilité. Il existe des jeunes qui ont passé la plupart de leur temps à s’apitoyer face à cette vie jusqu’à en tomber en dépression.
D'autre part, le sentiment pénible et durable de ne pas pouvoir quitter la vie d’adolescence et la peur de rentrer dans la vie d’adulte, fait parfois référence au syndrome de Peter Pan ou complexe de Peter Pan ou encore la peur de grandir.
- Le désir de réalisation et d'autonomie
Comment se manifeste la crise ?
La crise de la vingtaine se caractérise par plusieurs symptômes :
Un sentiment de ne pas être à la hauteur ;
Un sentiment de peur et d’insécurité par rapport au futur ;
Une remise en question des relations sociales ;
Un manque de confiance en soi ;
Un sentiment d’être incapable de réaliser quoi que ce soit ;
Parfois de la nostalgie des époques où il y avait moins de responsabilité ; la fuite des responsabilités
De la frustration et de la déception ;
Un sentiment de vide intérieur ;
De la solitude ;
Dans des cas extrêmes, l’apparition de troubles anxieux et de la dépression.
Y a-t-il des moyens de s'en sortir?
La crise provient des contraintes du désir intrinsèque de réalisation et d'autonomie à l'âge de la vingtaine, de la peur du changement vie, et la peur de la vie d'adulte.
C’est une crise inévitable de l’existence dont chaque personne subit selon une intensité. Cette intensité dépend de plusieurs facteurs :
-Les parents hélicoptères ou parentalité intensive (Les parents qui font tout pour leur en enfant ; Ils ne laissent développer en eux aucun sens de responsabilité) ;
-Paradoxalement, cela dépend des parents trop libertins avec leur enfants ;
-De la sensibilité de la personne psychologique naturellement ou dans la période.
Selon une étude de l’association du conseil des universités américaines, le taux de dépression explose chez les étudiants à l'université. D’après le magazine slate.fr, des études récentes attestent que 44% des étudiants à l'université ont connu des symptômes de dépression. Cela prouve que cette crise est bien réelle. Et le moyen de s’en sortir est d’abord, d’en parler à vos parents et vos proches.
Pour s'en sortir, il faut :
Partager son ressenti avec son entourage voire les parents (pourquoi pas ? )
Prendre du temps pour soi par la méditation et la relaxation.
Faire des exercices
Travailler sur sa confiance en soi
Reconnaître ses forces et faiblesses
Faire des choses qui nous rendent heureux
Vivre le moment présent
Accepter le changement
Définir ses nouvelles priorités
Il faut comprendre que cette crise existentielle n’est que parmi d’autres. Ce n’est pas une maladie et tout le monde la vit d’une façon ou d’une autre. Lorsqu’on parle de « crise » c’est juste le thème emprunte pour caractériser la période de transition. Ça arrive qu’on surmonte la crise juste en en parlant tout simplement. Dans certains cas extrêmes, comme une forte dépression, des troubles anxieux, il faut demander une aide psychologique.
Auteur: John kembell Décière
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